Description
Description (FR): Les Régions de Wallonie et des Hauts-de-France comptent sur leur territoire de nombreuses cavités souterraines d’origine anthropique (mines, carrières,…) et naturelle (karsts…), qui induisent souvent une menace à l’égard de la sécurité des personnes, des biens immobiliers, des projets d’aménagement et de l’attractivité socio-économique de certains territoires. Si des deux côtés de la frontière, des politiques publiques de prévention et de gestion des risques du sous-sol poursuivent des objectifs communs, les outils mis en œuvre sont différents et perfectibles. Le projet RISSC propose des améliorations transfrontalières aux politiques locales en matière de prévention et de gestion des risques, d’aménagement du territoire et de sécurité civile (guides de recommandations, synthèses réglementaires, sites de démonstrations, actions de sensibilisation, colloques, réseaux transfrontaliers de collectivités et d’experts). L’approche privilégiée est innovante, intégrée et coordonnée : elle mutualise des ressources existantes (règlements, données, méthodologies,...) et combine des échanges de bonnes pratiques à l'échelle transfrontalière pour proposer une gestion des risques naturels de mouvements de terrain engendrés par les cavités souterraines, garantissant une continuité naturelle, paysagère, urbanistique et patrimoniale des territoires transfrontaliers.
Read more Description (EN): On their territory, the Walloon and Hauts-de-France regions have many underground caves of anthropogenic (mines, quarries, etc.) and natural (karst, etc.) origin, which often pose a threat to the safety of people, property, development projects and the socio-economic attractiveness of certain territories. While public policies on both sides of the border to prevent and manage subsoil risks pursue common objectives, the tools implemented are different and could be improved. The RISSC project proposes cross-border improvements to local policies on risk prevention and management, spatial planning and civil security (recommendation guides, regulatory summaries, demonstration sites, awareness-raising actions, symposia, cross-border networks of local authorities and experts). It adopts an innovative, integrated and coordinated approach: it pools existing resources (regulations, data, methodologies, etc.) and combines exchanges of good practices on a cross-border scale to propose a management of the natural risks of ground movements generated by underground caves, guaranteeing the on-going natural, landscape, urban planning and heritage continuity of cross-border territories.
Read more Description (NL): Op het grondgebied van Wallonië en Hauts-de-Frankrijk bevinden zich talrijke ondergrondse holtes van antropogene oorsprong (mijnen, groeven, …) en natuurlijke oorsprong (karst …), die vaak een bedreiging vormen voor de veiligheid van personen, onroerende goederen, ruimtelijke-ordeningsprojecten en de sociaaleconomische aantrekkelijkheid van bepaalde zones. Het overheidsbeleid inzake preventie en beheer van ondergrondse risico's aan weerszijden van de grens streeft gemeenschappelijke doelstellingen na, maar past verschillende en verbeterbare instrumenten toe. Het project RISSC stelt daarom grensoverschrijdende verbeteringen voor van het lokale beleid inzake preventie en risicobeheer, ruimtelijke ordening en de veiligheid van de burgers (met aanbevelingensgidsen, samenvattingen van reglementen, demonstratiesites, sensibiliseringsacties, colloquia, grensoverschrijdende netwerken van overheden en experts). Er wordt gekozen voor een innovatieve, geïntegreerde en gecoördineerde aanpak van het beheer van de natuurlijke risico’s van terreinverschuivingen, veroorzaakt door de ondergrondse holten , die de bestaande middelen (reglementen, gegevens, methoden,...) bundelt en de uitwisseling van goede praktijken op grensoverschrijdende schaal combineert om de natuurlijke, landschappelijke, stedenbouwkundige en patrimoniale continuïteit van de grensgebieden te garanderen.
Read more Achievements (FR): Une des premières réalisations du projet a porté sur l'inventaire des objets souterrains. Divers rapports ont été dressés du côté wallon et du côté français. Une typologie comparée des objets a été établie sur base de ces documents ; et ce afin de définir les fondements d'une future base de données transfrontalière. En Wallonie, les données "cavités" sont disponibles et centralisées par le service géologique de Wallonie. Elles sont présentées actuellement au grand public via un portail cartographique sous forme de « zones de consultation » (périmètre parcellaire dans lequel une cavité est susceptible d'exister). Les bases de données sont en cours de restructuration actuellement au SPW afin, notamment, de pouvoir représenter les contours des cavités de manière plus précise et d'y intégrer la notion d'aléa. Ces nouvelles couches devaient être disponibles au printemps 2021 mais la crise sanitaire et les inondations de juillet 2021 en Belgique ont fortement retardé le travail de mise à jour au SPW. Côté français la situation est très différente : les données ont des propriétaires différents (administrations locales, départementales, nationale), conduisant à des informations influençant leur qualité, ce qui les rend difficiles à exploiter. Néanmoins, les données nationales sont centralisées et gérées par le BRGM. Le Ministère français de la Transition écologique et solidaire a été sollicité en tant que propriétaire des données nationales, et a donné l'autorisation d'utilisation de ces données. Le BRGM a été contacté et fournira les données nécessaires au projet. Un rapport de synthèse sur les cavités en Wallonie et dans les Hauts-de-France a été rédigé et est en cours de validation. Dans le cadre de l'analyse accidentologique des effondrements passés, la constitution d'une structure de BD effondrement commune aux deux versants est en cours. Des données « effondrements » ont été fournies par le versant wallon (décembre 2021) et le BRGM a transmis une base de données effondrement en juin 2022. L'analyse des données a donc pu commencer ce semestre uniquement. Le rapport accidentologique en cours accuse donc un certain retard. Pour ce qui est de la caractérisation des menaces, deux sites tests ont été sélectionnés (La Malogne en Wallonie, la carrière Herriot en France). La collecte de données sur le site test de La Malogne et la récolte d'échantillons sur site permet la combinaison d'essais en laboratoire et d'observations in situ pour déterminer la loi de comportement de ces matériaux rocheux. Cette loi permet d'alimenter les modèles numériques de stabilité des cavités. Une cartographie géotechnique définissant différentes qualités du massif rocheux a pu être réalisée sur le site, ainsi qu'une carte des instabilités (levé des désordres observés). Un scan 3D et une séance de photogrammétrie ont également été organisée sur le site. Ces mêmes séances ont été répétées à plus d'un an d'intervalle afin de comparer les résultats et de pouvoir caractériser les éventuels mouvements sur le site. Une note technique à ce sujet a été rédigée et validée. En parallèle, le travail de caractérisation a été initié sur le site de la carrière Herriot à Hellemmes. Un état des connaissances a été rédigé et un dispositif de surveillance et d'instrumentation connecté à e-CENARIS, l'infrastructure de l'INERIS dédiée à l'observation et à la surveillance des risques du sol et du sous-sol a été installé. Tous les partenaires du projet ont accès à cette plate-forme. L'instrumentation permet de suivre en continu différents paramètres (niveau d'eau, paramètres géotechniques, paramètres acoustiques) et de les corréler. Concernant l'évaluation des aléas mouvements de terrain et les échanges de bonnes pratiques, les méthodologies ont été documentées lors des semestres précédents. Ces méthodologies doivent être comparées sur deux sites transfrontaliers : un secteur de Seclin et, une partie du village de Jemappes. Pour le site de Seclin, une compilation des données disponibles a été réalisée, accompagnée d'un SIG de repérage à l'attention des partenaires wallons. La cartographie d'aléa et le rapport méthodologique l'accompagnant ont été réalisés par les partenaires wallons. Une réflexion transfrontalière a été amorcée suite à cette réalisation. Une première cartographie visant à la localisation des sites souterrains sur la zone de Jemappes a été initiée par le CEREMA et finalisée ce semestre, suite au transfert de données plus précises par le SPW. Les deux cartes et la méthodologie pour leur élaboration doivent à présent être comparées (en cours). A propos de l'étude du développement de solutions locales pour réduire le risque, l'enquête réalisée met bien en évidence une gestion régulière de cavités de tous types (carrières, mines, puits, sapes de guerre, vieux égouts...), en majorité situées entre 0 et 20 m de profondeur, en général en milieu urbanisé ou sous voirie. Ces cavités, ou leurs accès, ont été mises en sécurité par diverses méthodes, le comblement restant la solution la plus utilisée. Des contacts ont également été pris avec des experts en gestion des cavités du côté wallon (universitaire et service public). Parallèlement à cette enquête, des solutions de protection passive en surface (avec conservation des vides) ont commencé à être étudiées, et notamment vis-à-vis de la sécurisation des puits (très nombreux en France et en Wallonie). Une synthèse sur les solutions de sécurisation, adaptées aux contextes locaux, a été finalisée ce mois de septembre. Les solutions alternatives de mise en sécurité sont également mises en avant. Ainsi, la valorisation touristique des sites souterrains a été particulièrement visée du côté wallon et du côté français. Une synthèse, comprenant notamment des conseils et bonnes pratiques, est en cours à ce sujet. Une synthèse des réglementations en vigueur pour la gestion des risques liés aux cavités a été réalisée d'abord côté français. Pour le versant wallon, les pratiques réglementaires ont été présentées par le SPW (M. Pacyna) lors d'un séminaire organisé par l'UMONS et à destination des étudiants en Génie Minier en décembre 2020. Le projet du nouveau décret de gestion du sous-sol wallon a notamment été présenté. La rédaction de la synthèse réglementaire et de la comparaison des réglementations et pratiques en oeuvre sur les deux territoires a été finalisée au semestre passé. Enfin, la réflexion relative à la structuration d'un réseau transfrontalier d'élus et d'acteurs clés pour la prévention et gestion des risques sous-sol a été initiée en 2020. Des listes de contacts ont été dressées de part et d'autre de la frontière et des rencontres étaient prévues à différents niveaux de structures (communes, agglomération, intercommunales). Cette activité a été fortement ralentie en raison de la crise sanitaire. Néanmoins, un webinaire a pu être organisé en fin de premier semestre 2021. Il a rassemblé plus de 170 participants de différents secteurs (experts, agents communaux, notariat, service de secours, ...). Ce webinaire a notamment été l'occasion d'entamer une discussion avec les invités sur l'intérêt d'un réseau transfrontalier et de mieux cibler les attentes des différents secteurs professionnels présents. L'intérêt des services de secours a été particulièrement souligné et une réunion transfrontalière spécifique à leur égard a été organisée ce semestre. Des ateliers de formation visant les collectivités, les services de secours et les experts sont prévus au colloque de clôture du projet (septembre 2022). Le pôle transfrontalier d'expertise s'est concrétisé, notamment par la création d'une formation conjointe entre les deux pôles universitaires (UMONS et ULille) qui a été mise en place ce semestre et restera active à l'avenir. Dans le cadre de ce pôle, un soutien technico-administratif est offert aux acteurs de la gestion du risque cavité via le site internet de RISSC où sont (seront) regroupés l'ensemble des outils et documents produits lors du projet (base documentaire avec l'ensemble des synthèses et rapports, portail cartographique transfrontalier, liste de personnes ressources, etc.). Enfin, différents évènements (sorties de terrain, journées du patrimoine, formations, actions de sensibilisation,...) ponctuent le déroulement du projet RISSC. Toutes les actualités sont mises à jour régulièrement sur le site internet du projet consultable à l'adresse suivante : www.rissc-interreg.eu
Read more Achievements (EN): One of the first achievements of the project was the inventory of underground objects. Various reports have been drawn up on the Walloon side and on the French side. A comparative typology of objects has been established on the basis of these documents; this is in order to define the foundations of a future cross-border database. In Wallonia, “cavities” data are available and centralised by the Wallonia Geological Service. They are currently presented to the general public via a map portal in the form of “consultation areas” (split perimeter in which a cavity is likely to exist). The databases are currently being restructured at the SPW in order, in particular, to be able to represent the contours of the cavities more accurately and to incorporate the concept of hazard. These new layers were expected to be available in the spring of 2021, but the health crisis and flooding of July 2021 in Belgium significantly delayed updating work at the SPW. On the French side, the situation is very different: the data has different owners (local, departmental, national), leading to information influencing their quality, making it difficult to exploit. However, national data are centralised and managed by BRGM. The French Ministry of Ecological and Solidarity Transition has been requested as the owner of the national data, and has given permission to use this data. BRGM has been contacted and will provide the necessary data for the project. A synthesis report on cavities in Wallonia and Hauts-de-France has been prepared and is being validated. As part of the accidentological analysis of past collapses, the formation of a common BD collapse structure is underway. “Collapse” data was provided by the Walloon side (December 2021) and BRGM transmitted a collapse database in June 2022. The analysis of the data was therefore only able to begin this semester. The accidental report in progress is therefore somewhat delayed. In terms of threat characterisation, two test sites were selected (La Malogne in Wallonia, the Herriot quarry in France). The collection of data at the La Malogne test site and the collection of samples on site allows the combination of laboratory tests and in situ observations to determine the law of behaviour of these rocky materials. This law feeds numerical models of cavity stability. A geotechnical mapping defining different qualities of the rocky massif could be carried out on the site, as well as a map of instabilities (raised of observed disorders). A 3D scan and photogrammetry session were also organised on the site. These same sessions were repeated more than a year apart in order to compare the results and to be able to characterise possible movements on the site. A technical note on this subject has been drafted and validated. In parallel, the characterisation work was initiated on the site of the Herriot quarry in Hellemmes. A state of knowledge has been drawn up and a monitoring and instrumentation device connected to e-cenaris, the INERIS infrastructure dedicated to the observation and monitoring of ground and subsurface risks has been installed. All project partners have access to this platform. The instrumentation makes it possible to continuously monitor different parameters (water level, geotechnical parameters, acoustic parameters) and correlate them. As regards the assessment of contingencies in the field and the exchange of good practices, methodologies have been documented in previous semesters. These methodologies must be compared at two cross-border sites: a sector of Seclin and part of the village of Jemappes. For the Seclin site, a compilation of the available data was carried out, accompanied by a tracking GIS for Walloon partners. The hazard mapping and the accompanying methodological report were carried out by the Walloon partners. A cross-border reflection was initiated as a result of this achievement. A first mapping aimed at the location of underground sites in the Jemappes area was initiated by CEREMA and finalised this semester, following the transfer of more accurate data by the SPW. The two maps and the methodology for their development must now be compared (in progress). With regard to the study of the development of local solutions to reduce risk, the survey carried out clearly highlights the regular management of cavities of all types (careers, mines, wells, war saps, old sewers...), mostly located between 0 and 20 m deep, usually in urbanised or under road conditions. These cavities, or their accesses, have been secured by various methods, with filling remaining the most used solution. Contacts were also made with experts in cavity management on the Walloon side (academic and public service). In parallel to this survey, solutions for passive protection on the surface (with vacuum conservation) have begun to be studied, and in particular with regard to the security of wells (very numerous in France and Wallonia). A summary of security solutions adapted to local contexts was finalised this September. Alternative security solutions are also highlighted. Thus, the tourist valorisation of underground sites was particularly targeted on the Walloon side and on the French side. A synthesis, including advice and best practices, is ongoing. A summary of the regulations in force for the management of risks related to cavities was first carried out on the French side. For the Walloon side, regulatory practices were presented by the SPW (Mr Pacyna) at a seminar organised by UMONS and aimed at students in Engineering Minier in December 2020. In particular, the draft of the new Walloon basement management decree was presented. The drafting of the regulatory synthesis and the comparison of regulations and practices implemented in the two territories was finalised in the past six months. Finally, the reflection on the structuring of a cross-border network of elected officials and key actors for the prevention and management of underground risks was initiated in 2020. Contact lists were drawn up on both sides of the border and meetings were planned at different levels of structures (municipal, agglomeration, intercommunal). This activity has been significantly slowed down due to the health crisis. Nevertheless, a webinar could be organised at the end of the first half of 2021. It brought together more than 170 participants from different sectors (experts, communal agents, notariat, rescue service,...). This webinar was an opportunity to start a discussion with the guests on the interest of a cross-border network and to better target the expectations of the various professional sectors present. The interest of the rescue services was particularly emphasised and a specific cross-border meeting for them was organised this semester. Training workshops for communities, rescue services and experts are planned at the closing symposium of the project (September 2022). The cross-border hub of expertise has materialised, in particular by the creation of a joint training between the two university clusters (UMONS and ULille) which was set up this semester and will remain active in the future. Within the framework of this cluster, technical-administrative support is offered to those involved in cavity risk management via the RISSC website where all the tools and documents produced during the project are grouped (documentary database with all summaries and reports, cross-border map portal, list of resource persons, etc.). Finally, various events (out of the field, heritage days, training, awareness-raising activities,...) punctuate the progress of the RISSC project. All news is updated regularly on the website of the project available at the following address: www.rissc-interreg.eu
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Website: https://www.rissc-interreg.eu/
Expected Results (FR): Toute la population résidant dans les zones éligibles de Wallonie et Hauts-de-France - où des cavités sont recensées- peut être compabilisée comme bénéficiaire potentiel du projet en vertu de la dissémination des résultats : plus de 7 millions de personnes. Deux sites seront instrumentés : un en Wallonie et un en hauts-de-France. Elaboration de cartes de mouvements de terains et d'une base de données commune sur les effondrements transfrontaliers ; guide de bonnes pratiques ; rapports ; inventaires ; mise en ligne d'un site internet spécifique à destination d'un large public.
Read more Expected Results (EN): The entire population residing in the eligible areas of Wallonia and Hauts-de-France - where caves have been identified - can be considered as a potential beneficiary of the project through the dissemination of the results: more than 7 million people. Two sites will be targeted by the project: one in Wallonia and one in Upper France. Creation of maps of land movements and a common database on cross-border collapses; guide to good practices; reports; inventories; and a specific website for a wide audience.
Read more Expected Results (NL): De volledige bevolking van de in aanmerking komende zones van Wallonië en Hauts-de-France, waar de holten bekend zijn, kan als potentiële begunstigde van het project worden beschouwd dankzij de verspreiding van de resultaten: meer dan 7 miljoen personen. Er zullen twee sites worden gedocumenteerd: één in Wallonië en één in Hauts-de-France. Opmaak van kaarten met de terreinbewegingen en aanleg van een gemeenschappelijke database over grensoverschrijdende instortingen; gids voor goede praktijken; rapporten; inventarissen; creatie van een specifieke website voor een breed publiek.
Read more Expected Outputs (FR): 1) l’inventaire des objets souterrains et des menaces et la caractérisation des effets redoutés en surface,
2) le développement de solutions locales adaptées pour suivre l’évolution de l’aléa et réduire le risque,
3) la création d’un pôle transfrontalier de connaissances et d’expertises à destination des acteurs locaux et du public, permettant la mise à disposition d’informations adaptées et directement utilisables.
Read more Expected Outputs (EN): 1) the inventory of underground objects and threats and the characterisation of the feared effects on the surface, 2) the development of appropriate local solutions to monitor the evolution of the hazard and reduce the risk, 3) the creation of a cross-border centre of knowledge and expertise for local stakeholders and the public, allowing the provision of appropriate and directly usable information.
Read more Expected Outputs (NL): 1) de inventaris van ondergrondse voorwerpen en gevaren en de classificatie van gevreesde gevolgen aan de oppervlakte,
2) de ontwikkeling van aangepaste lokale oplossingen om de evolutie van het gevaar op te volgen en het risico te beperken,
3) de creatie van een grensoverschrijdende pool van kennis en knowhow bestemd voor de lokale spelers en het publiek, waardoor aangepaste en direct bruikbare informatie ter beschikking kan worden gesteld.
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